lundi 10 mars 2014

Les leaders dans les starting-blocks

Ce week-end de football européen nous a livré quelques informations sur la suite de la saison dans les cinq gros championnats du continent. Si aucune surprise n'a eu lieu, nous avons assisté à de nombreux matchs qui confirment une donne importante: les leaders sont fin prêts pour la bataille sur la scène européenne. Tour d'horizon.



Ligue 1: Paris trace sa route


Samedi, Paris retrouvait une nouvelle fois la Corse après sa victoire difficile à Ajaccio (1-2). Les matchs face aux équipes de l’Île de Beauté se suivent et se ressemblent pour les hommes de Laurent Blanc: des matchs très compliqués face au club du sud, beaucoup plus faciles et maîtrisés face à celui du nord. Les Bastiais étaient, depuis l'arrivée des poids lourds côté PSG, abonnés aux scores sévères (deux fois 4-0; une fois 4-1). Le match de ce week-end n'a pas dérogé à la règle, et a montré l'écart de plus en plus grand qui séparait le club de la capitale des autres pensionnaires du championnat. Bastia a été sévèrement battu (0-3), en donnant l'impression de ne rien pouvoir faire face aux hommes en blanc.
Laurent Blanc a décidé de faire souffler quelques cadres de l'équipe, qui avaient joué en milieu de semaine avec leurs sélections respectives. Marquinhos prend la place de Thiago Silva, fatigué après un long périple jusqu'en Afrique du Sud, Rabiot retrouve une place de titulaire après sa longue période d'indisponibilité, et suppléé Blaise Matuidi, auteur d'un gros match face aux Pays-Bas.

Les Parisiens ne mettent que très peu de temps pour prendre leurs aises sur la pelouse du stade Armand-Cesari. Sur une action d'école menée par le capitaine du jour, Ibrahimovic, et Lucas, les Parisiens débloquent vite la situation. Les deux hommes combinent parfaitement à l'entrée de la surface, transpercent les deux lignes de défense mise en place par Frédéric Hantz, avant que Lucas ne remette un centre parfait sur la tête du Suédois qui prend le dessus sur Modesto, et envoie le ballon dans la lucarne de Leca grâce à une tête lobée (7'). C'est le 100ème but du club parisien cette saison. Le chiffre 100 est décidément à la fête en Corse, Ibrahimovic récoltant son 100ème carton jaune depuis le début de sa carrière. Paris asphyxie les locaux et semble intouchable. Les combinaisons entre les milieux et attaquants sont huilées, alternant entre séquences de possession de balle et gestes de classe. Un geste de classe, Ibrahimovic va en offrir un aux spectateurs venus en nombre pour ce match. D'une aile de pigeon dont lui seul a le secret, le capitaine suédois met sur orbite Ezequiel Lavezzi, qui avec beaucoup de sang-froid, inscrit le second but du match (19'). Ibrahimovic martyrise une nouvelle fois la défense corse, après avoir déjà réalisé ce même geste au match aller lorsqu'il avait ouvert la marque au Parc des Princes. La sagacité de l'attaquant parisien risque de marquer pour longtemps le club de Bastia.

Le reste du match est classique: Paris garde le ballon et gère tranquillement, ne laissant que très peu de miettes à son adversaire. Un scénario devenu habituel en Ligue 1, les équipes adverses se résignant à limiter la casse plutôt que de vouloir revenir au score. Comme s'il fallait enfoncer encore un peu plus les Bastiais, Ibrahimovic lançait une nouvelle fois son coéquipier argentin, qui d'un crochet suivi d'un enchaînement parfait, inscrivit son premier doublé en Ligue 1 et son septième but en championnat (88').
Paris garde ses distances avec ses poursuivants et prépare au mieux les échéances européennes à venir. Le match contre Leverkusen permettra à Blanc d'effectuer quelques changements pour tester les joueurs en mal de temps de jeu, à moins que l'entraîneur parisien ne veuille marquer le coup et envoyer une nouvelle fois un message clair aux adversaires potentiels du PSG en Europe. Une chose est sûre: Paris est prêt et il faudra une très grosse équipe pour stopper les coéquipiers de Thiago Silva.

Zlatan Ibrahimovic
Après l'Aigle des Açores, l'Aigle de Malmö sévit à Paris, qui a la particularité de voler... avec ses pieds.


Liga: le Real inarretâble, l'Atletico s'accroche, le Barca décroche


Pour la première fois depuis de nombreuses saisons, la Liga se joue à trois. Et peut-être bientôt à deux... mais pas forcément ceux qu'on attendait.

Irrésistible depuis plusieurs semaines, le Real Madrid continue d'affoler les compteurs, et a une nouvelle fois livré une prestation très solide face à Levante (3-0). Le club valencian n'a rien pu faire face à la machine madrilène, et peut remercier son gardien Navas, qui a évité au 10ème de Liga de repartir de Madrid avec une valise pleine. Comme à son habitude, Cristiano Ronaldo a débloqué la situation. Sur un corner bien tiré par Di Maria, le Ballon d'Or portugais s'envole au point de penalty et place une tête imparable dans le petit filet (11'). Si Ibrahimovic réalise des gestes plus invraisemblables les uns que les autres, que dire de la détente du Portugais sur ces phases de jeu, qui donne l'impression de sauter sur un ressort. Les Madrilènes essaient tant bien que mal de doubler la mise, mais tombent sur un excellent Navas, qui doit s'incliner une nouvelle fois sur un but du droit de Marcelo, bien servi par Ronaldo (49'). Les Merengues déroulent, gérant bien le match, et se permettant de faire marquer le malheureux Karabelas, qui trompe son gardien après un centre de Marcelo (81'). Le Real continue sa route et semble bien parti pour gagner un deuxième titre en trois ans... si l'Atletico Madrid le veut bien.


Forts de leur excellent match nul (2-2), concédé sur leur pelouse lors du derby madrilène, les Rojiblancos se déplaçaient à Vigo face au Celta. Arda Turan, Diego Costa et Diego Godin étaient suspendus pour ce match qui avait l'air d'un traquenard pour le club de la capitale madrilène. Après une première période compliquée, les hommes de Diego Simeone ont petit à petit pris l'ascendant, et c'est un attaquant dont on ne parle presque plus, qui a perdu sa place dans le 23 de l'Equipe nationale, mais qui reste tout de même un grand nom du football, qui débloque la situation. David Villa, 32 ans, libère les siens en profitant d'une bourde monumentale d'un défenseur du Celta, pour tromper le portier adverse, et inscrire son 12ème but de la saison (62'). Douzième, et bientôt treizième but pour l'ancien de Valence et du Barca, qui dans la foulée de l'ouverture du score, double la mise en sentant bien le coup au point de penalty, plaçant le ballon hors de portée du gardien galicien d'un plat du pied (64').
Les hommes de la capitale obtiennent un succès important (0-2), et restent à trois points du Real Madrid, désormais favori pour le titre après la nouvelle contre-performance du FC Barcelone.


Les temps sont durs du côté de la Catalogne. Longtemps leaders du championnat, les coéquipiers de Messi semblent lâcher prise. La défaite à San Sebastian (3-1), face à la Real Sociedad, n'a pas servi d'électrochoc, pire, elle a plongé le club catalan dans une période de doute qui n'arrange pas leurs affaires. A quelques jours du match retour face à Manchester City, les hommes de Martino ont subi leur quatrième défaite de la saison (1-0),face au premier relégable, Valladolid. L'absence d'Iniesta, resté à Barcelone pour des problèmes personnels, a beaucoup influé sur la prestation catalane, une nouvelle fois décevante. Les locaux ont rapidement ouvert le score, par l'intermédiaire de Fausto Rossi, qui a profité d'un cafouillage dans la surface du Barca pour tromper habilement Victor Valdes, lâché par sa défense (17')

Les Catalans ont couru tout le match derrière le score, n'arrivant pas à se créer d'occasions franches, si ce n'est sur coups de pied arrêtés. Les nombreux coups francs tirés par Messi donnaient l'impression d'êtres des passes pour le gardien formé à Villareal, Marino, qui a montré un calme déstabilisant durant tout le match sur sa ligne de but. Les individualités ont failli du côté du Barca, Pedro n'arrivant pas à avoir son activité habituelle, Fabregas ne brillant plus comme lorsque Messi n'est pas là, et Neymar étant l'ombre de lui- même en club, alors qu'il brille avec la sélection brésilienne. Cette défaite est le premier tournant de la saison en Liga, les Catalans semblant lâcher prise. En retard sur un Real qui déroule, les Catalans miseront-ils tout sur la Champion's League?


CR7, intenable cette saison, a inscrit son 24ème en Liga face à Levante.


Premier League: Chelsea ne laisse rien passer... en attendant Manchester City


Longtemps serrée, la Premier League commence peu à peu à se décanter. Tout ceci reste relatif, étant donné que certaines équipes ont des matchs en retard à jouer. Arsenal semble un peu plus en retrait, après avoir longtemps mener la danse. Liverpool joue les trouble-fêtes, et reste un candidat sérieux

Manchester United a retrouvé du poil de la bête après son succès encourageant sur la pelouse de West Bromwich Albion (0-3). Les hommes de Moyes ont parfaitement maîtrisé le match, et ont pu compter sur un très bon Wayne Rooney ce samedi. Avant que l'international anglais ne se mette en évidence, c'est Robin Van Persie qui a mis son équipe sur les bons rails grâce à son centre parfait pour Phil Jones, qui a parfaitement coupé l'offrande de l'attaquant batave (34'). Le numéro 10 anglais double la mise, sur un centre millimétré de Rafael, qu'il reprend de la tête au second poteau et que Forster ne peut arrêter (65'), marquant son 11ème but de la saison, au même rang que RVP. Rooney permettra à la fin du match à Danny Welbeck d'alourdir la marque en lui offrant un caviar dans la surface (82'). Les Red Devils reviennent à cinq points de la cinquième place et Tottenham, avec un match en moins.


Tottenham se déplaçait chez le leader, Chelsea. Les deux équipes avaient un gros à jouer. Les Spurs pouvaient revenir sur les talons de Liverpool et Arsenal tandis que Chelsea pouvait conforter sa première place. Le match, s'il y a eu, n'aura duré que 45 minutes. La première période a été serrée, avec tout de même un léger avantage pour les visiteurs qui se sont procuré quelques occasions par l'intermédiaire d'Adebayor (11'), Bentaleb (14') ou Sandro (23'). Dans l'ensemble, la rencontre est moyenne et on assiste à un spectacle de qualité moyenne.

Le match se débloque en seconde période sur une glissade malheureuse de Jan Vertonghen, qui d'un réflexe inespéré, remet en jeu Eto'o, qui ne se fait pas prier pour tromper Hugo Lloris (56'). Ce coup du sort plombe totalement les Spurs, qui sombrent dans une malchance inouïe à partir de là. Kaboul commet l'irréparable en fauchant le buteur camerounais, provoquant son expulsion et un penalty transformé par Hazard (60'). Les Blues exploitent parfaitement chaque erreur commise par un joueur de Tottenham. Des erreurs, il y en aura deux autres au cours de ce match, se concluant sur deux buts de Ba coup sur coup (88',89'), le premier après une nouvelle glissade Sandro dans la surface, le second sur un dégagement raté de Lloris et mal contrôlé par Naughton.

Le score est lourd (4-0), une habitude pour Tottenham cette saison, qui n'arrive pas à rester concentrer un match entier face aux gros du championnat. Chelsea continue à grappiller des points et distance ses adversaires, en attendant que Manchester City rattrape ses trois matchs en retard, qui pourraient offrir aux Skyblues l'opportunité de recoller à la tête en cas de victoires. La course au titre risque d'être palpitante jusqu'au bout. Une chose est sûre, Chelsea ne lâchera pas et se met dans les conditions parfaites pour aborder au mieux le retour face à Galatasaray. La patte Mourinho.


Samuel Eto'o, buteur face à Tottenham, qui répond à Mourinho sur son but.


Serie A: la Juventus s'envole, Naples contrarie la Roma


Seul championnat où le leader ou le champion en titre n'est plus en course en Ligue des Champions, la Serie A est d'ors et déjà pliée. Mais il en faudra plus pour empêcher la Juventus de continuer son échappée belle, et de préparer au mieux sa double confrontation face à la Fiorentina, en huitièmes de finale d'Europa League, compétition majeure pour les pensionnaires de la Juventus Stadium, qui accueillera la finale de cette compétition en mai prochain.

Juventus-Fiorentina, c'était l'affiche de ce dimanche après-midi en Serie A. Ce choc, joué à une heure inhabituelle pour une rencontre entre deux grosses équipes du championnat, a résumé l'histoire de la saison italienne: la Juventus qui domine, qui marque et qui contrôle parfaitement le match. La Fiorentina aurait pu être l'équipe qui pouvait contrarier la Vieille Dame, avec le retour du blessé de longue date, Mario Gomez. L'Allemand a été moyen, à l'image de son équipe, et voit revenir l'Inter à sa hauteur. L'homme qui aura ébloui le Juventus Stadium, c'est Kwadwo Asamoah. Le Ghanéen est le joueur qui est le moins mis en avant dans le 11 turinois, mais il fait à chaque fois ses matchs et personne n'a réussi à prendre sa place sur l'aile gauche de l'équipe dirigée par Conte. Après avoir alerté une première fois Neto sur une belle demi-volée (39'), l'ancien joueur de l'Udinese réalise un enchaînement avec un dribble derrière la jambe d'appui, au milieu de trois joueurs, suivi d'une lourde frappe du droit à l'angle de la surface, qui finit dans la lucarne gauche du gardien de la Viola après avoir frappé le poteau. Un bijou (1-0, 42'). La Juventus semble être partie vers un troisième titre d'affilée et peut rêver d'un doublé que le club n'espérait peut être pas au début de la saison.


Le grand choc de cette journée de Serie A avait lieu au San Paolo, entre Naples et la Roma. Les Romains se devaient de réagir pour ne pas laisser la Juventus prendre trop d'avance, et prendre sa revanche sur le club de la Campanie après son élimination en Coupe d'Italie. De Rossi suspendu, Totti absent, les hommes de Garcia ne sont pas au mieux pour affronter la formation de Benitez, qui est elle au complet.

Le match est équilibré, et c'est même la Roma qui prend peu à peu le dessus. La défense romaine est impériale devant Higuain et consorts, avec le capitaine du jour, Mehdi Benatia, qui est à la hauteur de son nouveau statut depuis son arrivée dans la capitale italienne cet été. Naples a du mal à se dépêtrer de la pression romaine et bafoue son football, étant constamment sur la défensive et contraint à jouer en contre. Les gardiens brillent, Reina étant largement plus mis à contribution que son prédécesseur au club, De Sanctis. Hamsik affiche une nouvelle fois un niveau moyen dans un match à enjeu, et est remplacé sous les sifflets par Lorenzo Insigne. L'entrée du mini-pouce italien a le mérite de remettre en selle les Napolitains, qui trouvent la faille dans les dernières minutes du match. Mertens décale Ghoulam, qui d'un centre parfait, trouve la tête de José Callejon, qui trompe De Sanctis à l'aide du poteau et de la barre transversale (1-0, 81'). L'espagnol réalise une très belle saison en inscrivant son 10ème but en championnat, prouvant qu'il peut être plus qu'une doublure comme il l'était au Real Madrid. Les locaux cadenassent la rencontre et gagnent sur la plus petite des marges, malgré une dernière frayeur sur une frappe de Maïcon, qui rase de près le poteau gauche de Reina (90+2').

Les coéquipiers de Maggio reviennent à trois points de leur adversaire du jour.
La soirée de la Roma a été noire du début à la fin. Ils devront se passer de leur plaque tournante, Kevin Strootman, forfait pour une période minimum de six mois, suite à sa blessure au genou en début de match. Le choix d'aligner Strootman peut être apparenté à une erreur monumentale de la part du staff de la Roma, sachant que le milieu hollandais était sorti sur blessure quatre jours plus tôt au Stade de France. Une chose est sûre, Louis Van Gaal a dû mal le prendre et peut désormais se pencher sur une solution de rechange pour combler le vide qui se créer au milieu du terrain, à trois mois du Mondial.


Asamoah, auteur d'un but splendide face à la Fiorentina, félicité par Tevez et Pogba.


Bundesliga: le Bayern, toujours plus haut, toujours plus fort.


Jusqu'où ira ce Bayern? Personne n'a la réponse. L'équipe dirigée par Guardiola semble semaine après semaine, irrésistible. Les superlatifs se font de plus en plus rares pour définir le mastodonte de la Bundesliga. Peu importe la composition, la formation, les hommes sur le terrain, le rôle de chaque joueur, où ils sont situés, Guardiola arrive à passer au-dessus de toutes ces données et fait jouer son équipe comme il veut, avec les mêmes résultats à chaque fois.

Wolfsburg, qui s'est rebiffé depuis son début de saison moyen, a l'effectif qui pouvait "gêner" les coéquipiers de Ribéry, de retour après plusieurs semaines d'absence. Cette impression se confirme lorsque le défenseur brésilien, Naldo, trompe Neuer d'une tête plongeante imparable (17'). Le Bayern mené, c'est un événement. Un événement qui gêne les intéressés, qui ne mettent que dix minutes pour revenir à la marque, grâce à Shaqiri, qui trompe son gardien en Equipe nationale, Benaglio, après un cafouillage qui a duré de longues secondes (26'). Wolfsburg donne du fil à retordre au Bayern et parvient à tenir tête au champion d'Europe en titre jusqu'à l'heure de jeu. C'est alors que la machine se met en place, et pulvérise tout ce qui se trouve sur son chemin. En l'espace de 17 minutes, les protégés de la doublette Guardiola/Sammer, colle une raclée au club de Wolfswagen. Muller (63', 78'), Mandzukic (66', 80') et Ribéry (71'), dégoûtent les Blancs et Verts (1-6), et rappellent à Luiz Gustavo que le patron, c'est bien le Bayern.

Sortir une individualité de cette équipe est quasiment impossible. Depuis que Ribéry est au Bayern, jamais il n'avait joué dans une équipe qui peut se passer de ses services. Sous Heynckes, il était le patron technique de cette équipe. Avec Guardiola, tous les joueurs sont au niveau, pas un seul n'est au-dessus de l'autre tant ils ont atteint un niveau exceptionnel. Robben, Ribéry, Gôtze, Muller, Mandzukic, Kroos, Thiago, tous les joueurs offensifs régalent et donnent l'impression d'être indispensables comme peu importants s'ils sont absents. Avec la possibilité d'être champion d'ici trois semaines, il va être très difficile de déloger le Bayern du trône de l'Europe, eux qui auront tout le temps qu'il faudra pour bien préparer chacun de leurs matchs.


Leverkusen a stoppé l'hémorragie en prenant un point à Hanovre (1-1), et doit se préparer à jouer un PSG qui paraît plus fort qu'il y a trois semaines. Faute de faire le spectacle, le Borussia Dortmund continue sa remontée, en confortant sa seconde place, à 20 points du leader, grâce à sa victoire Fribourg, sur un but du vétéran Sebastian Kehl. Klopp a paru très nerveux sur son banc de touche, en témoigne le savon qu'il a passé à son joueur, Nuri Sahin, qui se rappellera longtemps de la colère noire de son entraîneur. Schalke retrouve des couleurs après les fessées reçues par le Real Madrid et le Bayern, en corrigeant à son tour Hoffenheim, grâce à un triplé de Klaas-Jan Huntelaar.

Le Bayern Munich a remporté sa seizième victoire consécutive en Bundesliga à Wolfsburg.

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